Un début prometteur :
Majestueuse chaîne de montagne de la Vallée d’Illiez, les Dents-du-Midi font toute la gloire du petit village montagnard de Champéry.
Ce n’est qu’avec le développement du tourisme que les premières idées de liaison entre Champéry et Planachaux se développèrent. Le premier projet naquit en 1927 dans la tête d’un quatuor composé de MM. Raymond Evéquoz, Laclie, Ignace Chapelay et Denis Berra et fut appelé « téléphérage ».
Dix ans plus tard seulement, en 1937, Messieurs Raymond Evéquoz et Denis Berra se déplacèrent à Berne pour demander la concession à l’Office Fédéral des Transports. Celle-ci fut accordée le 9 mars 1938, sous la dénomination de « funiculaire aérien de Champéry – Planachaux ». L’article 9 de la concession demandait que les 4 courses régulières par jour s’effectuent du 15 mai au 20 septembre et du 15 décembre à fin février. La société du Téléphérique de Champéry – Planachaux SA (TCP SA) est inscrite au registre du commerce le 26 septembre 1938.
Le tourisme hivernal prend de l’importance dès 1932 avec la création de l’École Suisse de Ski
La construction du téléphérique fut adjugée à l’entreprise d’Olten A. Wullschleger et débuta durant l’année 1938. L’acheminement des matériaux, notamment des câbles, se fit à l’aide du chemin de fer de Monthey – Champéry (MCM).
Pour déplacer la grosse bobine de câble arrivée à Champéry par le chemin de fer, des rails furent posés provisoirement, au fur et à mesure de l’avancement du convoi, entre la gare et le départ du téléphérique. Le wagon furent ensuite tiré à l’aide d’un tracteur agricole ainsi que de solides poignets.
Transport du câble le long de la rue du village.
Le nouveau téléphérique fut inauguré le 23 décembre 1939. Bien qu’étant que le troisième téléphérique de Suisse (le premier fut construit en 1929 à Engelberg), il ouvrit la marche pour la Suisse Romande.
Avec ses deux cabines de 18 places et un débit de 100 personnes par heure, les skieurs pouvaient désormais profiter d’une piste de ski depuis les champs de Planachaux jusqu’au village sans craindre une montée difficile à peau de phoque. Aussi le téléphérique transportait de nombreux randonneurs durant la saison estivale, du ravitaillement pour les agriculteurs ainsi que leur production laitière, quand ce n’était pas un veau ou un porc !
Durant la guerre de 39-45, le téléphérique fut mobilisé par les troupes militaires jour et nuit afin d’atteindre les frontières franco-suisse.
Le téléphérique et en arrière plan la chaîne des Dents du Midi.
Une suite à succès :
Le téléphérique fut une grande réussite. En effet, il transporta la première saison estivale plus de 18’760 passagers en 1870 courses. Le ski prenant de plus en plus d’ampleur, un premier téléski fut construit durant l’été 1946 par Müller : le monte-pente Planachaux – Croix de Culet, d’une longueur de 800 mètres et équipé d’archets biplaces, il permettait de transporter 320 personnes par heure. Il compléta l’offre de ski qui n’était à l’origine dotée que d’une seul piste desservie par le téléphérique.
Téléski de Planachaux – Croix de Culet.
Concours « Elle et Lui » à Planachaux, 1956.
L’affluence du téléphérique était telle que l’on chercha longuement des solutions pour améliorer son débit. Cependant un terrible ouragan s’abattit sur la région et il fallut construire une route au-dessus du village de Val d’Illiez pour exploiter les bois tombés. C’est ainsi qu’un second accès aux champs de ski de Champéry put être créé avec de nouveaux téléskis donnant de plus grandes perspectives de ski. La station des Crosets vit également le jour au début des années 60.
Plan des pistes de Champéry-Planachaux datant de 1957.
Caractéristiques administratives :
- Type : Téléphérique à va-et-vient 18 places
- Exploitant : Téléphérique Champéry – Planachaux SA (TCP SA)
- Constructeur : A. Wullschleger, Olten
- Commande électrique : Frey Stans
- Année de construction : 1938 – 39
- Mise en service : 23 décembre 1939
- Fermeture : 20 septembre 1987
- Année de démantèlement : 1988
Caractéristiques d’exploitation :
- Saison d’exploitation : Hiver et été
- Capacité : 18 personnes
- Débit : 120 à 140 p/h
- Vitesse d’exploitation : 4.0 m/s
Caractéristiques géométriques :
- Altitude aval : 1075 m
- Altitude amont : 1777 m
- Dénivelée : 702 m
- Longueur développée : 1740 m
- Longueur horizontale : 1520 m
- Portée maximale : 750 m
- Pente moyenne : 49.6 %
- Temps de montée : 7.5 minutes
Caractéristiques techniques :
- Emplacement tension : Aval
- Type de tension : Contrepoids
- Emplacement motrice : Amont
- Type de motorisation : Moteur électrique de 90 CV
- Freinage : Freins à pince sur câble avec fermeture rapide
- Nombre de pylônes : 2
- Hauteur du pylône 1 : 32 m
- Hauteur du pylône 2 : 26 m
- Ligne téléphonique reliant les cabines aux gares
Caractéristiques des véhicules :
- Nombre de véhicules : 2
- Capacité : 18 places
Caractéristiques des câbles :
- Diamètre des 4 câbles porteurs : 38 mm
- Diamètre des deux câbles tracteurs : 20 mm
- Diamètre des deux câbles lest : 20 mm
Situation
Située à 1075 mètres d’altitude, la gare aval du téléphérique était positionnée en amont du village de Champéry et au pied de la vaste forêt de Champéry.
D’un point de vue pratique, les touristes et skieurs venant par la route ou le train devaient nécessairement traverser la Rue du Village afin de s’y rendre. En effet, seul un faible nombre de places de stationnement étaient disposées à l’arrière de la gare.
Vue aérienne sur la partie sud du village de Champéry, avec à droite de l’image, le bâtiment de départ du téléphérique, allongé dans le sens de la ligne
Vue rapprochée sur la station de départ couchée au pieds de la montagne
Le bâtiment sous un manteau de neige. La toiture est bâtie dans la continuité des câbles
Champéry, 1075 m
Pour les gares, le béton fut massivement employé. La gare aval du téléphérique était séparée en deux parties distinctes : l’avant comprenant le quai d’embarquement ainsi que les caisses, et l’arrière logeant la partie technique de l’installation. Les voyageurs devaient monter un escalier avant d’arriver dans une petite halle d’attente où tickets et abonnements étaient vendus.
Entrée du téléphérique lors de ses dernières années. Notez le panneau annonçant l’arrivée d’un nouveau téléphérique
Façade amont de la gare de départ. On distingue bien les sabots de soutient des câbles porteurs
Gare de départ du téléphérique en amont du village de Champéry
Partie technique
D’un point de vue technique, la gare aval assurait la tension du câble. De multiples poulies étaient disposées de-ci de-là afin de tendre en tout 2 câbles lests, 2 câbles porteurs ainsi qu’un dernier câble de secours. Cela était possible grâce à une large fosse située au sous-sol accueillant les contrepoids.
Ce téléphérique appartenant aux toutes premières installations de ce genre en Suisse, l’Office Fédéral des Transports exigea par sécurité l’utilisation de deux câbles tracteurs. Un câble de sécurité, tiré légèrement au dessus de la ligne, permettait le rapatriement des cabines en cas de forts dégâts sur les câbles tracteurs.
Dessin représentant le cheminement des câbles à travers les multiples poulies
Gros plans sur les poulies de déviations des câbles de tensions des câbles porteurs. Au second plan se trouve quatres poulies de renvoi du câble tracteur. Deux sont inutilisées et servent qu’en cas d’exception.
D’une longueur de 1740 mètres et pour un dénivelé de 702 mètres, la ligne était composée de deux larges portées d’environ 650 mètres chacune, supportée grâce à l’aide de deux pylônes d’une hauteur de 32 et de 26 mètres.
Le tracé était caractérisé par le survol de la forêt dans une première partie, puis dès le second pylône franchi, d’un terrain beaucoup plus escarpé formé de barres rocheuses. Au final, la ligne avait une pente relativement régulière avec une moyenne de 49,6 %.
Grâce à une vitesse de 4 m/sec, la gare amont était atteinte après 7 minutes et demi.
L’ensemble de la ligne depuis le village
Vue d’ensemble de la ligne du téléphérique
Profil en long de la ligne
Vue sur la ligne, depuis les escaliers menant aux cabines. Le quai était constitué de marches et une chaîne était utilisée comme garde-corps
La cabine II vient de quitter sa gare et survole un champ
La cabine II vient de quitter la gare et survole un champ. Notez qu’au début de l’exploitation, la numérotation des cabines était inversées par rapport à aujourd’hui, la N°2 étant à gauche dans le sens de la montée !
Cadre rapproché sur la seconde cabine
Nous nous apprêtons à quitter Champéry pour un court vol de 7 minutes
La gare se désiste au profit du village montagnard en arrière-plan
Vue sur le village et au loin la Vallée d’Illiez
Après assez de recul, le pylône avec ses 32 mètres de hauteurs se présente au complet
Pylône 1 et en arrière plan la Dent de Bonavau et les Dents Blanches
Nous continuons toujours notre voyage et jetons un regard sur le village
Vue sur la cabine montante depuis la seconde benne
Qui se rapproche à grande vitesse
Les deux cabines se croisent proche de la lisière de la forêt
Une fois dépassée, la cabine II s’éloigne rapidement de nous
La cabine II redescendant à la station de départ. Notez l’homme sortant de la trappe du toit de la cabine
Peu de temps après le croisement, nous passons sur le second pylône d’une hauteur de 26 mètres
Pylône 2 à Ayerne en face des Dents du Midi.
Une cabine, un pylône et les somptueuses Dents du Midi
Une cabine et le glacier du Ruan à l’arrière
Le second pylône ainsi que le village se fondent bientôt entièrement dans le décors
Dernière partie de la ligne survolant les rochers pour atteindre Planachaux
La cabine survolant la paroi rocheuse abrupte
La fin de la ligne traverse un passage étroit à travers le fossé creusé. La hauteur de survol est également très limitée
La cabine vue depuis le quai de la station d’arrivée
L’arrivée en gare amont
Planachaux, 1777 m
La gare amont du téléphérique était située à 1777 mètres d’altitude au lieu-dit Planachaux et surplombait les rochers.
Une fois la cabine arrivée, il fallait encore monter à pied des marches d’escaliers pour atteindre la sortie du bâtiment. En effet, le quai était construit de la même manière qu’en gare aval, avec une succession de marches. Un restaurant avec terrasse était collé au bâtiment d’arrivée du téléphérique.
Zone de d’arrivée de la cabine 2
Chariot en gare amont et vue sur les Dents du Midi
Zone d’arrivée de la cabine 1
Poste de conduite du téléphérique en gare amont. Le technicien règle la vitesse manuellement grâce à l’aide d’une manivelle
Au plafond se situe un repère du cheminement des cabines le long de la ligne
Extérieur
La gare amont, bien que non bâtie au sommet de la Croix-de-Culet, permettait tout de même un magnifique point de vue sur les Dent-du-Midi tout en garantissant en hiver de larges et vastes champs de skis.
D’un point de vue stylistique, la station amont reprenait également le ton moderne et simple dû à une construction purement faite de béton. Cependant, le mélange entre le lieu montagnard et naturel permettait au bâtiment de se fondre relativement bien dans le décors.
Arrivée du téléphérique, avec à proximité le restaurant du Plein Ciel tel qu’on le connait aujourd’hui
Ensemble des bâtiments avec à gauche, l’arrivée du téléphérique et à droite le restaurant. Une terrasse supplémentaire avait été aménagée
À l’arrière dans l’extension se trouvaient les tommes d’ancrages des câbles porteurs. La fenêtre sous le toit en deux pans donnait dans la salle où se trouvait la poulie motrice.
Terrasse du restaurant en été avec les majestueuses Dents-du-Midi. Un spectacle idyllique et idéal pour le repos
À la fin des années 40, la terrasse a été réaménagée et rallongée. La gare amont reçu également ses premières transformations
Vue aérienne sur l’arrivée du téléphérique et le village de Champéry. À la fin des années 50, un second réaménagement globale de la terrasse avec la construction d’un nouveau restaurant ainsi que de murs de soutènements.
Le nouveau restaurant de Planachaux et la terrasse fraîchement refaite
Partie technique
La motorisation du téléphérique était réalisée en gare amont à l’aide d’une poulie motrice à 4 gorges et d’une contre-poulie afin d’augmenter l’enroulement et ainsi réduire le risque de patinage.
Les deux poulies étaient situées en partie haute, sous le toit du bâtiment. Quant au moteur électrique de 90 chevaux et au réducteur, ils étaient situés au sous-sol et la mise en mouvement s’effectuait à l’aide de deux roues crantées engrenées sur la poulie motrice.
La motorisation de secours était réalisée par un moteur séparé. La mise en mouvement se faisait à l’aide d’un arbre lent traversant le bâtiment.
Dessin représentant en bleu et en rouges les deux câbles tracteurs
Poulie motrice à 4 gorges
Motorisation au sous-sol avec le moteur principal à gauche et à droite le moteur de secours.
Les deux cabines avaient une capacité de 18 places et étaient portées par un chariot à 8 galets. Deux câbles tracteurs de 20 mm permettaient la mise en mouvement des cabines. Les véhicules et chariots étaient également assemblés à l’aide de rivets.
Les cabines étaient dotées d’une trappe pour accéder au toit et à la suspente. Malgré le peu de place à disposition, les passagers disposaient de quelques places assises réparties sur deux banquettes en bois. Cependant les skis étaient transportés à l’extérieur de la cabine, dans un “porte-skis” sur la face amont de la benne.
Cabine 2 peinte en rouge lors des dernières années d’exploitation. La numérotation des véhicules a été corrigée et la cabine 2 se trouve désormais à droit en montant.
Croisement avec la cabine 1
Cabine 1 devant la gare aval, en période estivale
Cabiniste au téléphone
Chariot vue de dessous avec la fixation des deux câbles tracteurs
Autre vue nous permettant de comprendre le fonctionnement des freins de chariots
Chariot du téléphérique exposé en gare aval du TPH125 Champéry – Croix de Culet
Plaque du constructeur A. Wullschleger
Cabine 1 à Planachaux, non loin de sa gare amont
Vue de trois-quart avec la porte coulissante et les vitrages arrondies dans les angles
Poste de commande
Actionnement du frein de chariot (rouge) et plaquette indicatrice de la capacité
Commande de l’éclairage, en amont, à l’intérieur de la cabine et en aval
Bouton d’appel et d’arrêt d’urgence
Détail de la banquette en bois
Trappe d’accès au toit de la cabine
Pendant ses 48 années d’exploitations, le téléphérique de Champéry – Planachaux aura connu quelques mésaventures. En décembre 1965, les fortes chutes de neige empêchèrent l’ouverture du téléphérique car plus de 15 mètres de neige soufflée et entassée sur le rocher avant la gare amont bloquaient le passage des cabines. Il aura fallu plusieurs coups d’explosifs pour faire descendre cette masse de neige et ainsi libérer le passage.
Une nouvelle remontée à Champéry
À la fin des années 50, alors que les possibilités de ski s’étendaient d’année en année, le téléphérique présentait ses premiers symptômes d’un dimensionnement insuffisant : avec ses modestes cabines de 18 places et sa faible vitesse, le téléphérique se trouvait trop souvent surchargé par la forte affluence de skieurs. Pour diminuer le temps d’attente qui pouvait atteindre jusqu’à près d’une heure, les employés remplissaient au maximum les cabines. Hélas, il n’était pas rare de voir la cabine sortir de la gare aval en surcharge, de faire une partie du trajet, et de devoir redescendre pour décharger quelques personnes en raison d’un manque de puissance du moteur du téléphérique.
Plusieurs projets furent étudiés tels que le remplacement des cabines par de plus grandes ou le doublement par un second téléphérique. Finalement, l’Office Fédéral des Transports exigea qu’une doublure du téléphérique soit construite. En 1963 un nouveau télécabine en deux tronçons fut construit, avec un départ et une arrivée à proximité du téléphérique.
Dès l’hiver 1963-64, les skieurs avaient donc 2 possibilités pour rejoindre les pistes de Planachaux !
Aujourd’hui
Après plus de 48 ans de bons et loyaux services, le mythique téléphérique de Champéry tira sa révérence en 1987.
Et 30 ans après son arrêt d’exploitation, seule la gare amont du téléphérique est encore visible. La gare aval, elle, a été démolie dans le milieu des années 90. L’aspect extérieur des bâtiment à Planachaux n’a pas beaucoup changé, mais l’intérieur a été transformé en chambres, notamment pour le personnel du restaurant du Plein Ciel. La zone d’arrivée des cabines a été transformée en salle de projection de films et les sabots en bétons ont été conservés. Une des deux cabines n’a jamais quitté Planachaux et est exposée à côté de l’ancienne gare amont, en souvenir du premier téléphérique de Suisse Romande !
Vue d’ensemble des bâtiment d’arrivée du téléphérique, avec à droite, la cabine
Anciens guides d’entrée des cabines en gare amont réalisé en béton. L’espace vide a été rempli à l’aide de briques et de béton
Sabots de déviation des câbles porteurs conservés et repeints
Sabots de la gare amont
Depuis 1985 déjà, des études pour remplacer le téléphérique ainsi que le télécabine sont entreprises. Après de nombreuses péripéties, dont un arrêt immédiat des travaux ordonné par le tribunal fédéral, ainsi que plusieurs oppositions, la réalisation du nouveau téléphérique put aller de l’avant et celui-ci a été mis en service pour Noël 1987. La gare de départ fut construite dans le quartier de Monteilly, à proximité du centre sportif. L’Office Fédéral des Transports ayant conseillé de choisir cet emplacement afin de pouvoir, dans le futur, créer une gare commune avec le train. Pour la gare amont, il fut décidé de la construire à la Croix de Culet, sommet plus haut et mieux adapté pour un téléphérique de plus grande capacité. Le nouveau téléphérique à la particularité de n’avoir aucune marche d’escaliers, tant en gare aval qu’en gare amont où il arrive au niveau des pistes. Contrairement à l’ancien téléphérique, où il fallait obligatoirement gravir des marches d’escaliers tant en gare aval qu’en gare amont.
Panneau annonçant le nouveau téléphérique initialement prévu pour Noël 1986, lors d’un cortège. Le panneau sera ensuite affiché au départ du téléphérique 18 places.
Travaux de construction de la gare aval au lieu-dit Monteilly, en août 1987.
Gare de départ du téléphérique de Champéry – Croix de Culet.
En décembre 1990, le premier train AOMC (Aigle-Ollon-Monthey-Champéry) arrive dans la nouvelle gare de Champéry, construite derrière le départ du téléphérique. Alors que depuis 1908, la gare terminus de Champéry se situait à l’entrée du village, désormais, 800 mètres de rails plus loin, train et téléphérique se partagent le même quai !
En décembre 2019, la station de Champéry fêtera les 80 ans de remontées mécaniques entre Champéry et Planachaux :
Les auteurs : Christophe Berthoud – Julien Beaud
Références :
Télé Champéry – Les Crosets Portes du Soleil SA
Hôtel-Restaurant du Plein Ciel, Planachaux
Remontées-Mécaniques.net
Archives du Nouvelliste, Treize Étoiles, Le Confédéré, EPFZ, Swisstopo
Médiathèque Valais – Martigny
Remerciements :
Membres de remontées-mécaniques.net : Nanouk, Lolo42, Monchu
© 2017 Passion Portes du Soleil – Remontées Mécaniques.net